A faire pour la semaine prochaine

-  Schéma de fonctionnement des techniques

-  Schéma évolutif de la composition du plan masse

-  Schéma d’ensemble (fonctions, flux, espaces verts) à l’échelle de Sclessin

-  Détails de l’architecture : 1/100^e pour les bâtiments à développer + 1/200^e pour voir l’implantation précise du bâtiment dans son contexte

-  Plan masse définitif (plus de modifications à faire à ce stade)

-  Statistiques logements + populations comparatifs Sclessin – Liège

-  Révision des objectifs (trouver des mots accrocheurs pour symboliser les concepts)

-  Ebauche mise en page des panneaux

-  Réflexion matériaux maquette

Bloc courbe

-  Viser une toiture continue avec percement pour apporter de la lumière

-   Toiture plate mais lui donner une fonction : gestion des eaux avec zones végétales pour la rétention des eaux pluviales et zones imperméables pour la récolte des eaux de pluie en périphérie dans des citernes situées en sous-sol du bâtiment (utiliser pour les WC, entretien, arrosage,…), les tuyaux de descente peuvent être intégrés dans les colonnes porteuses. Nécessité d’une faible pente de la toiture pour la récolte des eaux (trop faible que pour être représentée en maquette.

-  Toujours faire déborder la toiture (casquette) même de 50 cm par rapport aux blocs bâtis pour donner l’impression que la toiture est posée sur les blocs et indépendante de ceux-ci.

-  Châssis pour les grandes vitrages courbes en bois : OK mais prévoir des raidisseurs

-  Traitement de la paroi côté Est (Pont des Modeleurs) : possibilité d’établir un bardage ajouré en bois (comme un code barre) avec des variations dans les espacements des lattes verticales directement placer sur la sous-toiture, lattes que l’on retrouve comme châssis pour les vitrages.

-  Attention à la gestion de la rampe PMR venant du pont des Modeleurs et la maison de quartier (continuer en courbe, sinon rupture dans le langage).

Logements

-  Prévoir un élément durable particulier pour les logements

• Passif ?
• Par les matériaux ?
• Chauffage d’appoint aux pellets ?
• Panneaux solaires thermiques/photovoltaïques

-  Attention au changement de langage entre la trame pixélisée et les logements à l’Est > désagréger la trame pixélisée en herbe pour effacer le changement de direction.

-  Attention à la courbe pour la plaine de jeux = changement de langage > plutôt reprendre l’idée des pixels qui génèreraient la courbe.

Piscine

-  Toiture piscine > soit changer l’orientation pour des panneaux photovoltaïques (avec possibilité de reprendre la trame pixélisée de la place pour implanter les cellules) ou bien mettre une toiture verte

Durabilité

-  Evaluer la quantité de déblai/remblai (si quantité équivalente > durabilité)

-  Echelle du plan masse plus grande : 1/500

-  Maquette plus expressive, attirante, plus élégante que le plan masse

-  Faire + de schémas pour expliquer le processus de conception

Contenu de l’information

-  Intentions principales: intrinsèques à tout projet

-  Intentions secondaires: plus pertinentes, forces du projet → A accentuer pour défendre le projet

-  Densité proposée : OK

-  Analyse logements OK : donner sources, plus de précisions sur les chiffres en comparant à l’échelle de la ville de Liège.

-  Concept de quartier durable :

   * Manque de cohérence parfois (style maison semi-mitoyenne périurbaine moins adaptée au concept)

   * Cela peut devenir une intention forte du projet !

   * Toiture verte ?

   * Gestion de l’eau ?

   * Cogénération/pompe à chaleur : bonne idée, renforce le projet mais doit être un plus (ne dois pas être le point important du projet)

-  Element central courbe :

   * A retravailler → Est-ce qu’une accessibilité vers le pont des Modeleurs n’est pas envisageable ?

   * Rappel de la piscine dans la forme: très bien !

    * Conception structure de la toiture en lien avec pavage : très bien ! 

    * Trous pour laisser passer la lumière

    * Zone tampon entre la structure centrale et les logements le long du Pont, ou créer plus de perméabilité

-  Piscine: réfléchir à une rentabilité de panneaux solaires thermiques → Possibilité des les  intégrer sur la toiture

-  Logements

    * Recherche sur la forme de logements pour chercher cohérence avec courbe mais pas d’obligation de venir mettre de la courbe partout

    * Logements intergénérationels adaptés au projet → Cet aspect peut devenir une intention forte !

Références suggérées

BIK, HEPL de Sanaa, le quartier Vauban (cogénération), les maisons Kangourou.

Le quartier de Sclessin a un passé industriel très marqué au niveau des bâtiments. Il est scindé par la ligne de chemin de fer. La partie Nord dans laquelle on s’implante est essentiellement résidentielle et peu active en journée.

Objectif 1 : Dynamisme et convivialité

Pour la convivialité, on s’est basé sur 4 grands points : mixité sociale, mixité fonctionnelle, flux et forme bâtie

• Statistiques population (sur 10 personnes, on retrouve seulement 1 enfant et une personne âgée, la tranche de la population la plus représentée est la population active) et logements (majoritairement des propriétaires 62% pour 35% de locataires ; majoritairement de l’habitat mitoyen de type ouvrier 67% et des appartements 26% ; et en moyenne pour une superficie entre 50 et 100 m² 43% ou inférieur à 50 m² 33%). Le quartier est assez peu diversifié. Ainsi, pour favoriser une convivialité et une dynamique, il nous a paru important de générer une mixité sociale.
• Mixité sociale : viser différents types de population et toutes les tranches d’âge par 5 types de logements différents allant du Kot aux logements pour des familles avec 4 chambres et en visant l’adaptation aux personnes à mobilité réduites, mais également par l’accès à la propriété ou à la location pour différents types de revenus. Avec les 22 logements existants conservés et les 81 nouveaux logements, on arrive à un nombre total de logements de 103, qui ramené à la surface d’îlot constructible (- la zone haute tension), donne une densité de 43 logements/ha, la densité optimale pour un quartier durable (selon « Habiter en quartier durable ») est de 40 habitants/ha.
• L’étude des fonctions existantes à Sclessin a montré que le quartier est essentiellement résidentiel. Le projet du Val Benoit implante lui en majorité des fonctions de bureaux. Dans un objectif de dynamisme et convivialité, nous avons favorisé une mixité fonctionnelle axée sur la détente et les loisirs afin de travailler en lien avec le Val Benoit.
• La mixité fonctionnelle permet de générer une vie continue que se soit le jour et la nuit et une véritable dynamique par des fonctions culturelles (mur d’expression, exposition plein air), sportives (piscine, terrains de tennis extérieurs, salle de fitness), communautaires (maison de quartier avec salle polyvalente et centre jeune) et Horeca.
• La convivialité se retrouve également dans le travail des flux et des formes bâties et notamment les formes organiques pour les espaces publics qui rentre dans le deuxième objectif : la cohérence bâtie.

Objectif 2 : Cohérence bâtie

Le travail s’est basé sur les trois grandes trames : viaire, parcellaire et bâtie.

• Une des premières volontés est de conserver l'existant bâti et topographique (maisons existantes, entreprise Kessen et relocalisation des éléments supprimés comme l’espace de stockage, la maison qui se trouve sous la ligne haute-tension et le bâtiment télécom)
• Cohérence avec les flux actuels qui ont été étudié lors de l’analyse du site et du quartier :
  • Le tram s’arrêtera prochainement au niveau du pont des Modeleurs 
  • La liaison vélo actuelle passant par la rue de l’Hippodrome et reliant les deux parties aménagées du Ravel n°1, nous avons décidé de créer un aménagement agréable pour favoriser les mobilités douces sur la Rue de l’Hippodrome et générer un axe de mobilité douce vers Cointe par la Rue du Petit Bourgogne.
  • Les flux voitures existants (majorité du trafic sur la Rue Cote d’Or) avec la volonté de laisser la voiture en périphérie de l’îlot avec des parkings Sud, Nord et privés à l’Est
  • Création d’une voie piétonne traversante

On a prolongé le maillage viaire existant en favorisant les mobilités douces : partie Sud réservée aux mobilités douces et la création d’une passerelle parallèle au Pont des Modeleurs qui permet de relier l’arrêt du tram à la parcelle.

• En étudiant la trame viaire existante et en générant des axes de circulations doux en adéquation avec cette trame, on crée deux carrefours, pôles de rencontre pour la convivialité du quartier.
• De l’analyse de la trame bâtie est ressorti deux typologies de bâti de part et d’autre de la ligne haute tension : habitat mitoyen ouvrier plus dense de la Rue Faleye à l’ouest avec un parcellaire en lanière et un habitat individuel au nord-est  avec des parcelles plus grandes et des jardins privatifs

Pour générer cette cohérence, le parcellaire existant a été prolongé pour définir les nouveaux volumes bâtis.

Dans la zone centrale, on est venu imposer une trame basée sur un pavage de 1.2 x 1.2m qui permet de structurer les espaces extérieurs.

• La ligne Haute Tension génère une zone « non aedificandi » de 30 m de par et d’autre du câble. Afin de se détacher de cette contrainte, nous avons joué sur les espaces publics et sur des fonctions sportives pour lesquelles l’exposition aux ondes générées par la ligne est assez réduite en termes de durée. Pour ces espaces publics, nous avons choisi une forme organique en contraste avec les logements très orthogonaux. Cette forme se dilate et génère des ambiances différentes et des espaces conviviaux.

On l’a abordé succinctement en termes de densité de logements, la durabilité est un point important à l’heure actuelle et c’est notre troisième et dernier objectif.

3ème Objectif : Durabilité

Aujourd’hui, la durabilité passe par la problématique de l’énergie qui dans notre cas, avec les grands espaces publics et sportifs était particulièrement importante à traiter.

• Gestion de l'énergie : utiliser un système collectif pour les infrastructures sportives, communautaires et les logements collectifs via la cogénération et la pompe à chaleur afin de faire des économies d’énergie primaire et réduire les émissions de CO₂ et viser la production de chaleur individuelle dans les logements à l’Est.

A l’échelle macro, on a également eu une réflexion sur la biodiversité et la gestion de l’eau.

• Créer une continuité de la biodiversité par des espaces verts qui font le lien avec le végétal existant (la colline de Cointe et le talus du chemin de fer notamment) tout en offrant des espaces verts à vivre aux habitants du quartier en utilisant le pavage dont on a parlé précédemment. On joue sur une impression de nature qui s’insinue dans la minéralité de la ville. A travers ce pavage, on a aussi favorisé l’infiltration des eaux dans le sol et la gestion du ruissellement depuis Cointe. Les grandes surfaces de toiture permettent d’envisager la récolte des eaux pluviales.
• Gestion des matériaux : le bois pour les structures et le mobilier des espaces publics pour donner un côté chaleureux et naturel aux espaces, la brique comme parement de façades majoritairement pour les logements et dans le souci du respect de l’existant, le métal comme bardage et rappelé le passé industriel du quartier et la pierre naturelle pour le pavage extérieur.

Remarques générales sur le plan masse

-   Traitement de la façade Est de la maison de quartier et de son prolongement (intimité et vue vis-à-vis des logements au niveau du Pont des Modeleurs)

-   Parcellaire très étroit au niveau de la rue Faleye → regrouper 2 à 3 parcelles pour avoir des logements plus spacieux et des jardins plus larges

-   Faut-il répéter la trame bâtie de la rue Faleye de l’autre côté ? Peut-être nécessaire de créer une perméabilité à certains endroits en permettant l’accès à l’intérieur de la couronne bâtie (meilleur accès à la lumière pour les logements, ensemble plus aéré, ATTENTION 1.9 m de recul pour les vues)

-   Attention au traitement des arrières de jardin des maisons de la rue Cote d’Or vis-à-vis de la voirie intérieure

-   La salle de fitness a l’air trop petite → ramener cet espace vers le centre et aménager un parking vélo plus grand par exemple vers la rue Cote d’Or

-   Bâtiment de kots au niveau du Pont des Modeleurs : bâtiment un peu coincé par la topographie et la maison de quartier et à l’écart

-   Parking ressort Kessen VS logements ! au traitement

-   Ouvrir la rue piétonne vers l’intérieur de la couronne Sud-Ouest pour créer un espace collectif central

-   Faut-il ouvrir l’espace minéral sur la rue de l’Hippodrome ?

Structure et matériaux

-   Structure sur longues portées

• Lamellé collé (bois) à cadre avec l’optique durable
• Treillis métallique (acier) à cadre avec le contexte historique et socio-économique du quartier de Sclessin et les bâtiments industriels métalliques

-   Toitures

• Pré-dalles
• Hourdis
• Ossature bois

-   Stabilité de la toiture inclinée de la piscine : le toit est retenu par les colonnes

-   Epaisseur toiture piscine : plutôt de l’ordre de 80 cm

-   Possibilité de segmenter la courbe pour la structure (poutre-colonne assez simple) et de poser une rive de toiture courbe pour donner l’effet d’ensemble

-   Le porte-à-faux de la piscine a-t-il une utilité ou est-il purement esthétique ? (difficile à mettre en œuvre et assez coûteux)

Energie : préciser les principes

-   Récolter les pertes de chaleur sur les réseaux d’alimentation de la piscine pour faire de l’électricité

-   Utiliser l’air chaud de la piscine pour chauffer les logements via une pompe à chaleur

Pour le pré-jury du 21 avril

-   Maquette propre au 1/500^e avec les matériaux si possible

-   Analyse du site et de quartier précise pour servir le discours

-   Schémas explicatifs de la méthode de composition

-   Schémas explicatifs des objectifs

Plan masse du 31 mars

-   Aménagement de la zone en bordure du Pont des Modeleurs, à l’Est : à revoir

• Découpage parcellaire peu cohérent au niveau de l’ensemble → difficulté de lecture
• Orientation peu favorable des logements

      Solution proposée

• Blocs de maisons 3 façades (2 ou 3 en fonction de l’espace disponible) avec jardin privé au sud, profitant chacun d’une belle exposition plein sud (habitat individuel)
• Possibilité de jouer tout de même sur un décalage entre les blocs de maison pour donner une rythmique et gérer l’intimité

-   Salle polyvalente et centre jeune : réunis dans un seul espace libre et modulable ?

-   Toit qui se prolonge pour lier les espaces ou couverture qui s’étend sur le dessus ?

-   Concevoir la place comme l’architecture en se référant à des lignes directrices existantes. La place est la jonction entre deux langages différents : la courbe des espaces publics et le côté rectiligne des logements.

• Générer une esplanade avec un aménagement minimal (mobilier urbain type banc et éclairages) pour pouvoir moduler l’espace pour des évènements, marchés, expositions…
• Reprendre les courbes dans l’aménagement végétal de l’espace

-   Repousser les voitures en périphérie : au vu de l’aménagement, les circulations voitures traversantes ne se justifient plus, favoriser les flux de mobilité douce

• Remarque Revêtement de sol : pavage possible même pour le parking, il faut prévoir un système de récupération des eaux sous les pavés puis un système de filtration végétale par roseaux par exemple avant de rejeter les eaux dans le sol pour éviter l’infiltration de polluants.

-   Attention au traitement des vues entre le parking et les courts de tennis

-   Intégrer l’aménagement extérieur et les bâtiments dans une trame d’ensemble qui définirait le pavage de l’espace public extérieur

• Jeu sur le pavage minéral – végétal
• Module courant 60x60 cm ou 120x120 cm
• Prolonger le pavage extérieur à l’intérieur de la piscine via le carrelage ?

Consignes pour la suite

-   Choix des 3 bâtiments à étudier en détails : la piscine ; un des bâtiments de la bande organique ; l’îlot de logement sud-ouest, de part et d’autre de la voie piétonne qui se trouve dans le prolongement de la rue Nicolas Philippe.

-   Détails du bâtiment au 1/100^e

-   Implantation du bâtiment étudié dans son contexte au 1/200^e

-   Tracé de la passerelle à suggérer mais pas nécessaire d’avoir un dessin poussé et une idée de la structure

Plan masse version du 24 mars 2015

Schéma des fonctions

Remarques

-   Hauteur de bâti prévue avec le projet du Bureau d’Architecture N8 : R+2 avec des hauteurs sous plancher de 2.5 m et des épaisseurs de planchers de 25 à 30 cm (permet de s’aligner approximativement avec les faîtes des toitures des maisons en R+1 de la Rue Faleye)

-   Neufert 

• Estimatif plus rigoureux des dimensions d’une piscine communale (bassin de 25 m) et de infrastructures nécessaires (locaux techniques, vestiaires, accueil…)
• Estimatif pour une salle de fitness
• Estimatif pour les terrains de sports (tennis, polyvalent)

Les points positifs et/ou validés

-   Piscine : infrastructure inexistante à proximité  → justifiée.

-   Terrain de tennis : peu d’offre et demande élevée (projeter dans l’aménagement prévu par le promoteur immobilier sur la parcelle  → Rentable.

-   Salle de fitness : pas spécialement nécessaire dans le quartier mais justifier de regrouper des infrastructures sportives dans un même lieu pour attirer des familles.

-   Courbes pour les bâtiments à fonction tertiaire  → distinction des fonctions par la forme (organique = tertiaire et cubique = logements) = justification cohérente et naissance d’une identité architecturale.

       A approfondir

• Travailler les formes organiques dans les espaces verts
• Eventuellement poursuivre les courbes des bâtiments par des distinctions de revêtement de sol
• Baser les courbes sur une trame parcellaire (trame orthogonale) pour poser une base, un référentiel pour générer les espaces et le bâti
• Estimer le nombre de personnes drainées par la piscine (donne une idée des circulations à prévoir et du stationnement)

Les points négatifs

-   Idée de parking couvert générant un espace vert au R+1 = idée intéressant mais problématique de l’accès à la lumière pour le RDC sur les rues Faleye et Côte d’Or (ouverture uniquement sur la rue et pas possible à l’intérieur de l’îlot car donne sur le parking)

-   Coin à la fonction entre la salle de fitness et la barre de logement = difficilement gérable

-   Fonctions tertiaires sous la ligne haute tension

• + : permet de se détacher de la zone « non aedificandi » de 30 mètres de part et d’autre de la ligne.
• - : problématique des ondes cancérigènes et des risques d’électrocutions (ELEA, le gestionnaire du réseau, fait une simulation des mouvements du câble en fonction du vent et des dilations dues aux modifications du température, sur base de cette simulation, elle rend un avis positif ou négatif et c’est à la commune de trancher). Difficilement justifiable de placer une fonction pour laquelle l’occupation est de longue durée dans la zone.

       A approfondir

• Etudier la topographie sur base du PICC (coordonnées des points), notamment pour gérer les accès et voiries
• Zone verte semi-publique partagée avec l’ensemble de la couronne bâtie = doublon par rapport à l’espace vert et sportif public  → A retravailler
• Eventuellement inverser le plan pour sortir de la zone haute tension et accorder une position plus centrale à la piscine

Les points positifs

-   Tableau des surfaces

    → Vérifier que les surfaces estimées sont bien cohérentes

-   Fonctions sportives OK

    → Faire une structure publique de plus grande ampleur

    → Possibilité de faire une architecture particulière pour attirer le public

    → Générer des flux devant les commerces en scindant les activités sportives

    → Connecter l’espace public aux espaces sportifs

    → Piscine : à revoir si infrastructure dans le quartier

-   HORECA justifié

Les points négatifs

-   Mentionner les sources des chiffres

-   Pourquoi apporter de nouvelles fonctions ?

    → Manque de clarté dans le discours ?

-   La voie verte qui relie Cointe à la Meuse est purement visuelle, des barrières bien réelles vont empêcher de réaliser la liaison (le relief, la ligne de chemin de fer…)

-   Attention aux arrières des maisons existantes

    → Traiter les vues

-   Empiéter sous la ligne haute tension avec du bâti est peu judicieux même si ce n’est pas du logement

    → On peut envisager des fonctions éphémères (salle des fêtes par exemple)

    → Il serait plus judicieux de décaler la bande bâtie

-   Revoir les gabarits des bâtiments

-   Affiner la volumétrie

    → Bande de logement en diagonale au sud-ouest (jonction avec l’existant ?)

    → Jonction avec le talus (lumière ?)

-   Impression de mono-fonctionnalité

Powerpoint produit pour la présentation:                 Etat_d_avancement_Groupe_7

1.  Evolution du quartier de Sclessin

On peut synthétiser l’évolution du quartier de Sclessin en 4 phases

-   Une période rurale caractérisée par de grandes parcelles agricoles dans la plaine alluviale et des vignobles sur les coteaux de la colline de Cointe

-   Cette période rurale est suivie d’une première phase de mutation

-   Cette mutation conduit à l’industrialisation qui se ressent surtout en bordure du fleuve

-   Une seconde phase de mutation est en cours actuellement, cette phase de redynamisation du quartier est marquée par le passage prochain du tram qui traverse la ville de Liège depuis Coronmeuse jusqu’au stade du Standard et la réhabilitation du site du Val Benoît.

2.  Circulations et accessibilité

   2.1.    Transports en commun

      2.1.1.   Tram

Le tram traverse la ville de Liège en reliant Coronmeuse à Sclessin sur 12.5 km de long. Il passe en autre par la Place Général Leman, la Gare des Guillemins, le Boulevard d’Avroy, la Place Saint Lambert avant de prendre la direction de Coronmeuse.

Sclessin sera desservi par 4 arrêts de tram situés sur la Rue Ernest Solvay:

• Station Val Benoît
• Station Pont des Modeleurs
• Station Place Ferrer
• Station Standard

La station Pont des Modeleurs est assez proche de la parcelle à étudier mais se situe de l’autre côté des voies de chemin de fer. Un passage sous-voie permet néanmoins l’accès au site. 

Ce passage sous-voies est actuellement peu fréquenté et non accessible aux PMR, poucettes et vélos.

→ On peut toutefois supposer qu’un meilleur éclairage et davantage de trafic piéton généré par le tram et les nouveaux logements créés suffiront à le rendre plus agréable.

     2.1.2.   Bus

Le quartier de Sclessin est largement desservi par les lignes de bus. Les lignes 2, 3, 9, 20, 27, 58, 90 et 94 transitent par le quartier.

• La ligne 2 : Liège – Tilleur – Seraing – Boncelles – Sart Tilman
• La ligne 3 : Liège – Tilleur – Jemeppe – Flémalle – Trixhes
• La ligne 9 : Opéra – Seraing – Engihoul – Flône – Tihange – Huy
• La ligne 20 : Pont d'Avroy – Guillemins – Cointe – Bruyères – Sclessin
• La ligne 27 : Opéra – Ougrée – Bois Abbaye – Seraing – Jemeppe
• La ligne 58 : Guillemins – Standard – Université – CHU – Boncelles
• La ligne 90 : Liège – Ougrée – Boncelles – Anthisnes – Ouffet – Warzée
• La ligne 94 : Liège – Ougrée – Boncelles – Neuville – Tinlot – Warzée

     2.1.3.   Train

La ligne 125 reliant Liège et Namur s’arrête à Sclessin à la fréquence d’un train par heure dans chaque sens en semaine. Cette ligne dessert également les stations de Flémalle Haute et Huy entre autres.

La Gare des Guillemins est également facilement accessible via les lignes de bus notamment et prochainement avec le tram. Elle est située à 2.5 km de la parcelle.

   2.2.    Mobilités douces

     2.2.1.   Piétons

Il existe trois moyens de traverser les voies de chemin de fer à pied :

• Le passage sous-voies Rue des Pampres (également automobiles) qui accueille les flux venant de la place Ferrer
• Le passage sous-voies situé au niveau du Pont des Modeleurs mais qui n’est pas accessible aux PMR
• Le Pont des Modeleurs dont l’arrivée côté Meuse est assez éloignée des flux piétons principaux

     2.2.2.   Vélos

Le RAVel n°1 s’arrête au niveau du Val Benoît en venant de Liège et Herstal. Une liaison balisée permet de relier les deux parties aménagées du RAVel depuis le Val Benoît jusqu’à Seraing. Elle s’étend sur 8,4 km et passe par la Rue de l’Hippodrome et longe donc notre parcelle.

→ Il pourrait être intéressant de créer une transition du RAVel vers Cointe, peu desservie par les vélos, en passant par notre parcelle.

    2.3.    Voitures

L’accès à l’autre côté de la ligne 125 peut se faire via le Pont des Modeleurs, le passage sous-voies Rue des Pampres ou bien via Cointe par la Rue Côte d’Or.

    2.4.    La trame viaire existante

On distingue trois principaux axes dans la trame viaire actuelle de Sclessin : les quais, la Rue Ernest Solvay et la Rue Côte d’Or. Les voiries secondaires s’organisent en général de manière orthogonale à ce système de base.

→ Conserver ce type de système au sein de l’îlot

3.  Eau et biodiversité

    3.1.    Espaces verts « vécus »

On dénombre un seul parc public à Sclessin : le parc Joseph Halkin.

    3.2.    Espaces verts « non vécus »

Bien qu’il n’y ait qu’un seul parc public à Sclessin, le quartier n’en est pas moins dépourvu d’espaces verts. En effet, la colline de Cointe et le talus de la ligne de chemin de fer 36 A sont fortement végétalisés. Ces espaces ne peuvent être appropriés par les usagers mais permettent l’établissement d’axes verts propices au développement de la biodiversité.

Citons comme exemple le projet de liaison verte entre les deux terrils : le terril du Perron situé au nord du stade du Standard et le terril Piron sur la colline de Cointe. Cet axe est assez peu construit, uniquement la station d’épuration et quelques habitations éparses.

Il existe une réelle possibilité de générer une traînée verte jusqu’à la Meuse à l’image de la liaison des deux terrils. Celle-ci apparaît lors de l’analyse de l’ortho-imagerie par infrarouge via le géoportail Wallonie. En effet, si le futur parking à proximité de l’arrêt de tram est correctement travaillé, on peut obtenir un passage de la biodiversité de la colline de Cointe jusqu’à la Meuse.

    3.3.    Gestion de l’eau

Il faut prendre conscience de l’impact de l’eau sur le projet et, plus précisément, des précipitations. En effet, un risque d’inondations par ruissellement depuis la colline de Cointe n’est pas à exclure.

→ Elément intéressant et générateur pour le projet

4.  Fonctions

    4.1.    Actuellement

     4.1.1.   Logements

Types de logements

On peut observer que l’habitat mitoyen est majoritaire dans un périmètre proche de l’îlot. Ensuite, on retrouve les appartements et les studios. Enfin, le manque réside dans l’habitat type « Maisons 4 façades ».

Statuts d’occupation du bâti

On retrouve, principalement, des habitants qui sont propriétaires. Ensuite, les locataires dans le secteur privé et particulier reprennent 30%. Enfin, on constate un réel manque des logements sociaux.

Superficie des logements

Les logements jusqu’à 50 m² et comprenant entre 50 et 100m² sont les plus présents dans un périmètre à proximité de la parcelle. En revanche, les logements de plus de 100m² sont peu présents et peuvent constituer un manque selon la population analysée ci-après (par exemple, dans le cas de familles nombreuses).

     4.1.2.   Espaces publics

Existants comme la place Ferrer ou la place Général Leman, ou en cours d’aménagement comme le Val Benoît, les espaces publics autres que les infrastructures sportives sont rares. Dans le cadre de notre projet, l’implantation d’un espace public entre la place Ferrer et le Val Benoît mais de l’autre côté de la voie de chemin de fer permettrait d’aérer le tissu résidentiel du site et offrir ainsi un espace d’échanges et de rencontres.

     4.1.3.   Fonctions tertiaires

On peut observer un zonage au sein du quartier, hérité de l’évolution de Sclessin. On retrouve ainsi un front essentiellement industriel en bord de Meuse et un front de type périurbain à flan de colline. Entre ces deux fronts très marqués, le centre de Sclessin offre une diversité de fonctions intéressante avec notamment la place Ferrer qui rassemble bâtiments municipaux, religieux, commerces de proximités, école et crèche notamment.

En termes de commerces, on retrouve des superettes, une pharmacie, quelques cafés essentiellement situés autour de la place Ferrer et du stade du Standard, quelques restaurants, un Lidl.

Grâce à la proximité du centre de Sclessin, de nombreuses fonctions sont plus ou moins accessibles. Toutefois, on peut noter le manque d’infrastructures sportives malgré le stade du standard, deux  terrains de football au nord de la voie de chemin de fer et la plaine de sport du parc de Cointe.

    4.2.    Prévues au Val Benoît

• Fonctions tertiaires : bureaux ; implantation d’entreprises ; commerces, HoReCa
• Fonctions culturelles et sportives : salle de théâtre ; expositions ; espaces de loisirs ; club de sport
• Enseignement
• Logements (33 000 m²) : logements sociaux ; kots, lofts
• Esplanade dédiée à des fonctions culturelles

5.  Etude de la population

Statistiques de 2006

    5.1.    Age de la population

La population active est largement représentée au sein du quartier de Sclessin. La proximité de la ville est certainement un atout majeur. En revanche, les “jeunes”, les enfants et les personnes âgées sont moins présentes. L’apport de kots étudiants et de logements adaptés peut être une réponse à cette étude. Enfin, l’établissement de structures familiales est une autre possibilité.

    5.2.    Densité de population

Toujours selon l’étude de 2006, la densité s’évalue à 19 habitants par hectare. Méfions-nous de cette valeur vu la large évolution de la densité sur le territoire de ce quartier.

6.  Etude chiffrée de quartiers durables wallons

Réalisé d’après le pdf « Habiter en quartier durable » : http://www.maisondelurbanite.org/sites/default/files/publications/2011/habiter-en-quartier-durable/fichiers/habiter-en-quartier-durable.pdf

    6.1.    En terme de densité

« La densité résidentielle wallonne est en moyenne de 35 habitants et de 15 logements par hectare. Le rapport P/S wallon, soit le rapport entre la superficie brute du logement sur la superficie du terrain, est en moyenne de 0,2. […] Une densité équilibrant la consommation de terrains et la bonne implantation des logements est de 40 logements par hectare, soit environ 100 habitants par hectare avec un rapport P/S de 0,5. Elle peut être supérieure dans les centres-villes et inférieure dans les zones suburbaines et rurales, avec toutefois un minimum de 25 logements par hectare. »

   6.2.    Statut d’occupation

On renseigne un minimum de 10% de logements publics.

    6.3.    Type de logements

A l’échelle de la région, on constate une réelle différence avec le quartier de Sclessin. En effet, la majorité des logements sont des « maisons 4 façades ». De plus, on peut noter une certaine contradiction entre la recherche de performance énergétique propre aux quartiers durables et le choix entre logement mitoyen ou 4 façades.

Enfin, par analyse de différents cas, on constate généralement du logement collectif ou présentant au moins un mur mitoyen.

Notons que la diversité de l’organisation des logements (nombre de chambres, ...) est un facteur à prendre en compte également.

7.  Synthèse de la situation existante

Afin de répondre au critère de diversité fonctionnelle et sociale, l’enjeu est de mixer l’offre en logements et la population.

    7.1.  En terme de population

Il semble important de ramener les personnes âgées et la jeunesse au cœur du quartier. Cet apport permettra de générer de la convivialité et une meilleure dynamique de quartier.

Cela se traduit par les besoins suivants :

•  Kots
• Logements adaptés
• Logements accueillant des familles avec enfants
• Infrastructures générant de la convivialité: maison de quartier, plaine de jeu, espaces sportifs extérieurs (ou intérieurs), [services médicaux?] ...

    7.2.  En termes de types de logements

Le manque de logements sociaux est à palier. Cependant, ceux-ci doivent s’entremêler avec les autres logements afin de ne pas générer de ségrégation sociale. A nouveau, le but est de générer de la vie, une ambiance de quartier conviviale.

Ensuite, on retrouvera des logements collectifs comprenant studios et appartements pour répondre au retour de la jeunesse et des personnes âgées au sein du quartier. De plus, ce type de logements peut également répondre à une demande de la part de jeunes travailleurs sans enfants.

Enfin, un lot de maisons mitoyennes ou individuelles accueillera des familles ou des personnes âgées présentant des facilités de mobilité.

Notons qu’un gain de fonctions tertiaires doit également être apporté afin de générer la vie de jour comme de nuit.

Pour ce qui est des chiffres, un nombre de 80 logements, approximativement, semble correct vu les chiffres observés dans des exemples ou dans la moyenne wallonne.

Leur répartition est à définir.

De plus, une petite vingtaine de logements sont déjà présents sur l’îlot travaillé et une grande place à la nature veut être conservée.

8.  Définition des objectifs et schémas d’intention

1^er Objectif - Générer une convivialité de quartier et une économie absente de ce côté de la voie ferrée

Créer des connexions entre le site et le quartier et à l'intérieur du site par la mise en place de nouveaux espaces publics en relation avec les espaces publics du quartier et ainsi éviter un espace cul-de-sac qui condamnerait toute tentative de développement d’activités.

Les espaces publics existants à proximité du site sont la place Ferrer de l’autre côté de la voie de chemin de fer et l’îlot du Val Benoît encore aujourd’hui en cours de réaménagement. Sur le site, des espaces publics pourraient être créés sous la ligne à haute tension traversant la parcelle du Nord au Sud. Ils pourraient ainsi intégrer la liaison douce entre le Ravel et Cointe.

A l’Ouest les petites rues à sens unique et à l’Est le pont des Modeleurs permettent difficilement de créer un flux  d’automobiles suffisant pour faire vivre les potentielles activités proposées au cœur de la parcelle. A contrario, les rues de l’Hippodrome au sud et Côte d’Or au nord sont larges et peuvent permettre ce flux d’automobiles, ainsi un axe routier Nord-Sud paraît le choix le plus judicieux.

Le site peut être connecté avec le réseau viaire environnant à différents endroits relevés dans l'analyse. Certaines zones permettent une connexion pour les modes doux uniquement, particulièrement dans la partie sud du site, près du pont des Modeleurs et à l’Ouest face aux petites rues à sens unique. Afin de susciter l'intérêt des promeneurs, il est nécessaire de proposer aux différentes extrémités de ces connexions des fonctions attractives. La zone nord est actuellement la plus défavorisée car il n’y a que des habitations à proximité, une réflexion sur l’une des rares voies d’accès à Cointe débouchant au nord du site devient alors très intéressante. 

Cet objectif va de pair avec le suivant...

2^ème Objectif - Mixité sociale et fonctionnelle

En effet, l’envie de convivialité et d’économie est proche de la mixité des habitants afin de créer une dynamique de quartier.

De plus, cet objectif répond à un besoin au sein du quartier (voir 4.1. et 5.)

Cette forte mixité permet, également, un travail prononcé sur les relations privés-publics entre les différents corps de bâti. Vu la propension à mettre en valeur la nature et la biodiversité, les filtres d’intimité peuvent être gérer par l’organisation paysagère et le jeu sur le relief (exemples: jardins privés/semi-privés/publics, terrasses en haut du talus avec l’espace public en contrebas, ...).

3^ème Objectif - Durabilité & Nature

Intégrer et aménager un quartier durable qui ferait figure de précurseur au sein d’une trame bâtie, symbole d’un passé ouvrier et industriel mais aujourd’hui vieillissante.

Ce quartier offrirait également un poumon de biodiversité en relation avec le projet d’aménagement d’axe vert entre les deux terrils mais aussi avec la colline de Cointe. En effet, il est possible de développer un axe vert reliant Cointe à la Meuse, passant par l’îlot.

4^ème Objectif - Conservation de l’existant et Intégration à la topographie

Intégrer et valoriser les traces de l’histoire du quartier avec par la conservation de l’entreprise Ressort Kessen dans le paysage de l’îlot, par exemple.

Dans un second temps, on cherche à travailler avec les variations de relief au niveau du talus du pont des Modeleurs. De plus, il est peut-être possible de tirer parti des ruissellements à risque en provenance de la Colline de Cointe pour l’environnement paysager.

5^ème Objectif - Recoudre le front bâti

Cet objectif est étroitement en lien avec le précédent. En effet, l’objectif est de repartir de ce qui existe et de venir le compléter. L’analyse  a mis en évidence un front bâti déstructuré au niveau des rues de l’hippodrome, Faleye et du pont des Modeleurs, principalement. Dès lors, le but est de retrouver une cohérence en périphérie qui puisse s’exprime en rapport avec le codeur de l’îlot.